mercredi 11 novembre 2009

Mali: Sevare

Après une bonne douche et un bon thé, nous allons manger dans une gargotte: 2 tréteaux, une planche pour la table, 3 bancs, diverses gamelles remplies de spaghettis, de riz et autres nourritures, le tout le long de la route. Nous nous attablons au milieu des Maliens et dévorons avec entrain notre écuelle. De retour chez Seydou, nouveau rituel du thé et nous discutons de nos projets.
Samedi prochain aura lieu la fête de Tabaski (fête du mouton pour les musulmans), aussi il n'y a pas de pinassiers pour aller à Tombouctou; nous devons donc modiifer nos projets: ce sera d'abord le pays Dogon, Tombouctou se fera plus tard.
Seydou, guide avéré, nous suggère quelques bonnes idées d'itinéraire. Au 2e verre de thé, on entre dans le vif du sujet: Gabriel se joint à la conversation et nous entamons les salamalecs d'usage afin de discuter le prix. De 80 000 par jour, on descend vite à 40 000.Cela nous parait encore excessif. Au 3e verre de thé, nous discutons serré: nous proposons 30 000, lui 35 000. Arguments, contre arguments, calculs de sa marge sur son portable, conciliabules entre Sylvie et moi, in fine on tope sur 30 000 par jour tout compris, A/R Mopti-pays Dogon. Gabriel sera notre guide. Après la rédaction d'un contrat en bonne et due forme... l'affaire est conclue. Pour célébrer la négociation, on repart pour une série de 3 thés.
Si tu aimes pas le thé, vaut mieux visiter le Mali en regardant Planète à la TV , les fesses dans le canapé.
Les contingences étant réglées, les langues se délient. Il parait que Sylvie négocie comme un Sénégalais (chez nous on dirait un Auvergnat). En tous les cas, tout le monde est content (nous ne vérifierons pas les tarifs officiels.....) on file la moitié en acompte, les loustics filent acheter le nécessaire au voyage de 7 jours tandis que nous prenons nos quartiers sur le toit de l'immeuble.
























Réveil au son du clairon à 6h, il y  a une base militaire pas loin. Ensuite ce sont les coqs , les ânes et les moutons qui se mettent de la partie. La ville s'éveille à nos pieds tandis que les premiers avions décollent à 100m de là.




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