Dogons - Bandiagara
Petit dej à l'arrache, on embarque en taxi brousse (compteur bloqué depuis des lustres à 410 000 km), c'est une Peugeot 504, nous sommes 10 à bord, en avant pour 1 h de route jusqu'à Bandiagara, porte du pays Dogon.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6CAj_59Tu264MZDBDzF8R7OotYsCA7NN7w3u7j2JiUdcD5eI-K6TmSfjkIiTTqf1gvDPz51FSMuWmVmoB_ul9-cxmMz0wtzgUBEKKvGUeNj9nkt9awUPwxgGXMuaVn5im4-SBLlDXi2c/s1600/07-02_Dogons-Djiguibombo_050-785239.JPG)
Dogons - Diguibombo
Changement pour un autre taxi brousse, mais nous ne sommes que 4 à bord. Autant dire un confort royal! Une heure de piste défoncée longeant des champs d’oignons et on atteint Diguibombo, notre premier village Dogon. Salutations au chef de village, offrandes de noix de cola, visite du village. Des maisons en banko avec les greniers à mil: un collectif, un par épouse, un pour le mari. Et pas question de farfouiller dans le grenier de l'autre !
La maison du Hogon: c'est un ascète célibataire reclus servant d'arbitre pour les conflits. Il ne sort qu'une fois par an de sa cellule. Par les temps qui courent, ils ne sont pas légion à être motivés par ce sacerdoce et ils sont progressivement remplacés par des chefs de village au prestige moins important.
La case à palabres: rendez vous des gérontes venus s'allonger au frais, mais aussi tribunal pour régler les litiges. Les sages réunis ici prennent la parole à tour de rôle et exposent leurs arguments. Le toit, très bas, empêche qu'un agité ne se lève et vocifère. Si les sages ne parviennent pas à trancher, ce sera le Hogon qui jugera, sans appel, du fond de sa réclusion.Devant une case, deux vieillards malicieux s'arsouillent méticuleusement à la bière de mil. Nous goûtons, c'est acidulé comme du cidre et peu alcoolisé (2°); ils arrivent à en boire 8l au fil de la journée. Heureuse retraite !
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUVRZZEua1BqpLefOEt4Cw9Y81mVu3Hy8BhX9rzn_lu1AjUMMMMXrLlW5tEnJFtGzNY09rYGsImoKvxj5EL98FEStTaei5RcJNsvgVCgRkNOrH27_-22r8jYOzvIbO2Ad6z_2Mm3DiM_8/s1600/07-02_Dogons-Djiguibombo_190-701127.jpg)
Dogons – Kani Kombole
On repart en voiture car il est trop tard pour faire le chemin à pied.
Repas pris à Kami Konbolé, puis après la sieste on va à Teli s'installer au campement.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiN7S8dpBEms6bGmv0uN4S07RzP-BOVFcvif08IAwqT3ScDabvU-pU0xo4PmMm3rS8Fz7Cfg0trYSDjG3OJZwbgn6mKleOnwXSmDVIP940ZaeUa3EXBvaISEsfmlZWuobEeZTXUE_Ie-Us/s1600/07-03_Dogons-Kani_Kombole_230-717417.JPG)
Dogons - Teli
La bière est hors de prix (1250 CFA) mais le massage au camphre et au karité est absolument génial (1000 CFA / pers).
Une hollandaise cul coincé se croit obligée de faire un scandale pour une obscure question de promiscuité. Nous allons dormir à la belle étoile sous une voûte parsemée de ci et de là d'étoiles filantes.
Réveil à 6h30, coup d’oeil au village parsemé de statues sculptées et de portes finement travaillées, puis exploration des habitations troglodytes. Au plus haut habitaient les Tellems: les Premiers Hommes. Chassés d'ici par les Dogons qui eux mêmes fuyaient le pays Mandingue en pleine islamisation. Par la suite les Dogons des falaises sont tout à la fois descendus dans la plaine et montés sur le plateau. Les Tellems étaient minuscules, leurs habitations font moins de 1m de haut. Il paraîtrait que ce sont les ancêtres des pygmées établis au Cameroun après leur éviction de la falaise malienne par les Dogons (faut suivre).
Petit dej à l'arrache, on embarque en taxi brousse (compteur bloqué depuis des lustres à 410 000 km), c'est une Peugeot 504, nous sommes 10 à bord, en avant pour 1 h de route jusqu'à Bandiagara, porte du pays Dogon.
Dogons - Diguibombo
Changement pour un autre taxi brousse, mais nous ne sommes que 4 à bord. Autant dire un confort royal! Une heure de piste défoncée longeant des champs d’oignons et on atteint Diguibombo, notre premier village Dogon. Salutations au chef de village, offrandes de noix de cola, visite du village. Des maisons en banko avec les greniers à mil: un collectif, un par épouse, un pour le mari. Et pas question de farfouiller dans le grenier de l'autre !
La maison du Hogon: c'est un ascète célibataire reclus servant d'arbitre pour les conflits. Il ne sort qu'une fois par an de sa cellule. Par les temps qui courent, ils ne sont pas légion à être motivés par ce sacerdoce et ils sont progressivement remplacés par des chefs de village au prestige moins important.
La case à palabres: rendez vous des gérontes venus s'allonger au frais, mais aussi tribunal pour régler les litiges. Les sages réunis ici prennent la parole à tour de rôle et exposent leurs arguments. Le toit, très bas, empêche qu'un agité ne se lève et vocifère. Si les sages ne parviennent pas à trancher, ce sera le Hogon qui jugera, sans appel, du fond de sa réclusion.Devant une case, deux vieillards malicieux s'arsouillent méticuleusement à la bière de mil. Nous goûtons, c'est acidulé comme du cidre et peu alcoolisé (2°); ils arrivent à en boire 8l au fil de la journée. Heureuse retraite !
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUVRZZEua1BqpLefOEt4Cw9Y81mVu3Hy8BhX9rzn_lu1AjUMMMMXrLlW5tEnJFtGzNY09rYGsImoKvxj5EL98FEStTaei5RcJNsvgVCgRkNOrH27_-22r8jYOzvIbO2Ad6z_2Mm3DiM_8/s1600/07-02_Dogons-Djiguibombo_190-701127.jpg)
Dogons – Kani Kombole
On repart en voiture car il est trop tard pour faire le chemin à pied.
Repas pris à Kami Konbolé, puis après la sieste on va à Teli s'installer au campement.
Dogons - Teli
La bière est hors de prix (1250 CFA) mais le massage au camphre et au karité est absolument génial (1000 CFA / pers).
Une hollandaise cul coincé se croit obligée de faire un scandale pour une obscure question de promiscuité. Nous allons dormir à la belle étoile sous une voûte parsemée de ci et de là d'étoiles filantes.
Réveil à 6h30, coup d’oeil au village parsemé de statues sculptées et de portes finement travaillées, puis exploration des habitations troglodytes. Au plus haut habitaient les Tellems: les Premiers Hommes. Chassés d'ici par les Dogons qui eux mêmes fuyaient le pays Mandingue en pleine islamisation. Par la suite les Dogons des falaises sont tout à la fois descendus dans la plaine et montés sur le plateau. Les Tellems étaient minuscules, leurs habitations font moins de 1m de haut. Il paraîtrait que ce sont les ancêtres des pygmées établis au Cameroun après leur éviction de la falaise malienne par les Dogons (faut suivre).
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