Dimanche nous allons flâner le long du fleuve. Le dimanche à Segou, c'est jour de grand nettoyage. Les femmes lavent le linge dans le fleuve et le font sécher à même le sol. Patchworks bigarrés entre lesquels nous zig-zagons avec une nuée d'enfants criant "toubabs photos". On s'exécute de bonne grâce, ce qui attire de nouveaux groupes de gamins hilares.
Quelques pirogues amènent du sable, d'autres du fourrage. A l'ombre des murs les hommes confectionnent et font sécher des briques en terre. On flâne, on déambule dans les ruelles attenantes, et ainsi on progresse à travers le quartier bambara. Parfois un hôtel climatisé avec piscine, bar et terrasse ombragée, détonne au milieu des ruelles poussiéreuses et des maisons abruties de chaleur. Sur la grève, les pêcheurs ravaudent les filets, les femmes lessivent et récurent les gamelles, les enfants se lavent en piaillant et les hommes palabrent à l'ombre protectrice des manguiers.
Dans cet affairement nous avançons tranquillement, en photographiant scènes pittoresques et paysages sublimes.
Un pas devant l'autre, une lampée d'eau tous les 1/4 h, on se retrouve 4h plus tard à 10km du point de départ.
Retour par le même chemin, halte au cyber café et en fin de journée on s'assoit sur le quai, guettant le coucher de soleil sur le Niger, tandis que rentrent les pirogues.Un fin zéphyr porte quelques oiseaux planant au ras de l'eau couleur ocre, tandis que le soleil disparait en rougeoyant derrière l'horizon; une fin de journée reposante.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMUe699dQYLLkkHfwOrBtgFbeUX4GgT2Bl27AcJ8B4fp1RofVPhoSQNrglaGAGkaHg-QnBzr1KOArwp55qogs1r-EhMfuHq0lmT5mrI_3fdxymuq8_wsEuCZ_Q5F0Ng5MqXQPYJbiEEyw/s1600/02_Segou_236-732339.JPG)
Le lendemain, c'est journée de "Partage Patrimonial": le marché. Ousmane nous attend dès la première heure, coiffé de frais, en costume, il nous guide parmi le souk. Bassines d'épices, d'arachides, de graines, de semoule, étals de chaussures, bazars d'ustensiles, beurre de karité, calebasses, outils agricoles, ustensiles de cuisine, nattes, bijoux, poulets, poissons, c'est un inventaire à la Prévert.
On goûte une pincée par ci, un fruit ou une graine par là. Saveurs et odeurs agréables chaque fois.
Dans la foule, des joueurs de bonneteau, des vendeurs de gri-gris et des prêcheurs islamiques rivalisent d'annonces tonitruantes.
Petite visite d'un atelier de tissage coopératif en commerce équitable bio; tissage sur un antique métier à pédales, embobinage à la main. Dans ce quartier des tisserands, des monceaux de vêtements et de sacs venus d’Europe attendent une nouvelle vie. Des piles de tissus, des vêtements assemblés sur place par des couturiers à la pointe de la mode !
Sous un cabanon, une parentèle d'Ousmane nous hèle, nous voilà à partager le to (mil pilé et délayé dans de l'eau bouillie) agrémenté de sauce pimentée supportable par nos papilles.
On termine par les poteries et les nattes en étalage sur le quai.
Quelques pirogues amènent du sable, d'autres du fourrage. A l'ombre des murs les hommes confectionnent et font sécher des briques en terre. On flâne, on déambule dans les ruelles attenantes, et ainsi on progresse à travers le quartier bambara. Parfois un hôtel climatisé avec piscine, bar et terrasse ombragée, détonne au milieu des ruelles poussiéreuses et des maisons abruties de chaleur. Sur la grève, les pêcheurs ravaudent les filets, les femmes lessivent et récurent les gamelles, les enfants se lavent en piaillant et les hommes palabrent à l'ombre protectrice des manguiers.
Dans cet affairement nous avançons tranquillement, en photographiant scènes pittoresques et paysages sublimes.
Un pas devant l'autre, une lampée d'eau tous les 1/4 h, on se retrouve 4h plus tard à 10km du point de départ.
Retour par le même chemin, halte au cyber café et en fin de journée on s'assoit sur le quai, guettant le coucher de soleil sur le Niger, tandis que rentrent les pirogues.Un fin zéphyr porte quelques oiseaux planant au ras de l'eau couleur ocre, tandis que le soleil disparait en rougeoyant derrière l'horizon; une fin de journée reposante.
Le lendemain, c'est journée de "Partage Patrimonial": le marché. Ousmane nous attend dès la première heure, coiffé de frais, en costume, il nous guide parmi le souk. Bassines d'épices, d'arachides, de graines, de semoule, étals de chaussures, bazars d'ustensiles, beurre de karité, calebasses, outils agricoles, ustensiles de cuisine, nattes, bijoux, poulets, poissons, c'est un inventaire à la Prévert.
On goûte une pincée par ci, un fruit ou une graine par là. Saveurs et odeurs agréables chaque fois.
Dans la foule, des joueurs de bonneteau, des vendeurs de gri-gris et des prêcheurs islamiques rivalisent d'annonces tonitruantes.
Petite visite d'un atelier de tissage coopératif en commerce équitable bio; tissage sur un antique métier à pédales, embobinage à la main. Dans ce quartier des tisserands, des monceaux de vêtements et de sacs venus d’Europe attendent une nouvelle vie. Des piles de tissus, des vêtements assemblés sur place par des couturiers à la pointe de la mode !
Sous un cabanon, une parentèle d'Ousmane nous hèle, nous voilà à partager le to (mil pilé et délayé dans de l'eau bouillie) agrémenté de sauce pimentée supportable par nos papilles.
On termine par les poteries et les nattes en étalage sur le quai.
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