samedi 7 novembre 2009

Mali: Pays Dogon (KomoKani-Sangha)


Dogons – Komo Kani 
Marcher dans le sable, c'est le cauchemar du randonneur. Les pieds s'enfoncent, le sable envahit les chaussures, et le soleil tape.
 


Dogons - Tireli
Nous arrivons à Tireli.
Au petit matin, pour voir le lever du soleil, nous nous dirigeons vers la dune. Nous crapahutons dans le sable et contrairement à ce que nous avions aperçu depuis le haut de la falaise, il n'y a pas UNE dune mais DES dunes. Arrivés au sommet de la dune, nous en voyons une deuxième que l'on escalade, et là une 3e nous attend. On déclare forfait. On restera sur la deuxième d’où nous contemplons l'astre levant.








Dogons - Amani
D'un bon pas, on se remet en marche. En passant par Amani, on jette un oeil sur la mare où paressent 3 crocodiles nonchalants. Les enfants cavalcadent du haut de la falaise pour rejoindre l’école. 







Dogons - IreliAprès le repas de midi, je ne me sens pas en grande forme. Je fais une très longue sieste. A 16h30, levée du camp pour aller voir le village antique où J Chirac fut intronisé Hogon en 2004. Ce ne sera pas possible, je suis cassé, moulu , complètement out. Apparemment, l'infection urinaire est au top. Il reste 4km pour aller au prochain campement, je ne me sens pas pouvoir les faire. Heureusement, un trio de marseillais passe en charrette (c'est bien des marseillais pour se faire véhiculer ainsi au lieu de marcher). L'un, médecin me file les cachets appropriés, désormais on les ajoutera à la pharmacie du voyage. Je m'affale dans la charrette pour finir le trajet jusqu'à Banani. 





Dogons – Banani
Le soir, je me couche et dors 14h durant. Au réveil, c'est la pleine forme. Heureusement, car le final de ce périple consiste à monter à Sangha par la falaise le long d'un éboulis. Peu avant nous, les marseillais ont pris le même chemin accompagnés d'une femme Dogon portant leurs 4 sacs de voyage empilés sur la tête.

























































































Dogons - Sangha
Fatigue, lassitude, besoin de changer.... en tout cas on traverse Sangha sans s'arrêter, filant droit au rendez-vous avec le taxi brousse.
Une petite halte toutefois à la Table du Renard: espace de sable délimité en zones contenant des pierres, bouts de bois, babioles et cacahuètes en nombre et dispositions variables. La nuit venue, les renards viennent bousculer ce bel ordonnancement. Au matin, le devin en tire ses prophéties. On ne va pas attendre le renard jusqu'au lendemain ! Photo prise, on se carapate et c'est alors que le soit disant devin nous alpague et réclame 1000 CFA pour la photo. Mon sang ne fait qu'un tour, il a droit à une remontée de bretelles pas piquée des vers.
Le vieux gueule comme un putois, moi comme un charretier. Ambiance !!! Gabriel s'interpose, gère la crise, tout se calme.
Dire que je suis fier ce mon esclandre serait exagéré, mais quand la cocotte est pleine faut pas s'étonner si elle siffle.
Fin du trek en taxi brousse et retour à la maison de Gabriel à Sevare.
Douche, douche et douche ! Lavage du linge que Sylvie, en bonne malienne, assure chaque jour !
Ensuite, repas chez une sénégalaise qui fait les brochettes de bœuf au prix du caviar et oublie de les cuire. Si on a la drouille demain, faudra pas s'étonner. Le tout accompagné de bananes plantains caoutchouteuses. Berk, repas médiocre, elle ne nous reverra pas la bistrotière.














Aucun commentaire: