En fin de journée, au petit soir comme ils le disent ici, danses et musique sur la place du village. Cela durera tard dans la nuit. Boukari n'en perdra pas une minute, d'autant qu'une jeune fille lui a offert le thé, le sucre et le charbon de bois, rituel d'engagement aux prémices relationnels. En retour, il doit lui offrir 1000 CFA pour lui témoigner l'acceptation de ladite relation (c'est la que ça coince, il n'a pas d'argent). Ce soir on dort dans une pièce plus confortable, dérangeant à notre arrivée les chauve-souris hôtesses des lieux.
Dimanche matin, tandis qu'on s'apprête à rentrer, défilé des malades: maux de tête, abcès, bronchites, brûlures, épilepsie, diarrhée, stérilité, impuissance.... toute la misère d'un pays pauvre où pour être médecin de campagne il suffit d'avoir un parent déjà médecin de campagne. Les médicaments originaux sont revendus à des prix scandaleux. Les familles se rabattent alors sur les guérisseurs, la médecine traditionnelle, voire les médicaments au marché noir à la composition douteuse. Nous faisons de notre mieux et dictons les consignes adaptées aux moyens locaux pour désinfecter les plaies et hydrater les malades. On se fait les petits docteurs Schweitzer.
Nous partons après un dernier coup d’œil au centre ville où se dresse la mosquée et quelques photos de gamins le long du Niger.
Le retour se fait par une autre piste encore plus défoncée par le passage des troupeaux la veille. Ce qui devait arriver arriva, en plein milieu de la savane: crevaison. Amadou part au prochain village tandis que Boukari démonte le pneu avec un tournevis made in china sans même démonter la roue. Amadou revient avec un spécialiste du dépannage: un coup de lame de scie, un bout de caoutchouc, de la colle et nous repartons. La réparation tiendra 1h avant que la rustine de fortune ne lâche. Heureusement, nous sommes à 1km d'un village, Boukari pousse la moto jusque là, où un véritable mécano change la chambre et retend les freins (ce qui n'est pas du luxe) et nous pouvons repartir pour Djenne juste avant la nuit. En effet, conduire dans le noir sur une route défoncée, je ne le sentais pas du tout....
Dimanche matin, tandis qu'on s'apprête à rentrer, défilé des malades: maux de tête, abcès, bronchites, brûlures, épilepsie, diarrhée, stérilité, impuissance.... toute la misère d'un pays pauvre où pour être médecin de campagne il suffit d'avoir un parent déjà médecin de campagne. Les médicaments originaux sont revendus à des prix scandaleux. Les familles se rabattent alors sur les guérisseurs, la médecine traditionnelle, voire les médicaments au marché noir à la composition douteuse. Nous faisons de notre mieux et dictons les consignes adaptées aux moyens locaux pour désinfecter les plaies et hydrater les malades. On se fait les petits docteurs Schweitzer.
Pris par l'organisation de la fête, le chef de traverse n'avait pu nous recevoir à notre arrivée. Cela ce fait donc ce matin, présentations, échanges de paroles de bienvenue, discussions. Ensuite le chef nous raccompagne à la porte, nous offrons le cadeau rituel: noix de cola et 1000 CFA, ce qui nous vaut des remerciements à n'en plus finir, poignées de mains et bénédictions diverses. Même rituel avec le chef du village plus des photos souvenir qu'on lui expédiera.
Nous partons après un dernier coup d’œil au centre ville où se dresse la mosquée et quelques photos de gamins le long du Niger.
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Le retour se fait par une autre piste encore plus défoncée par le passage des troupeaux la veille. Ce qui devait arriver arriva, en plein milieu de la savane: crevaison. Amadou part au prochain village tandis que Boukari démonte le pneu avec un tournevis made in china sans même démonter la roue. Amadou revient avec un spécialiste du dépannage: un coup de lame de scie, un bout de caoutchouc, de la colle et nous repartons. La réparation tiendra 1h avant que la rustine de fortune ne lâche. Heureusement, nous sommes à 1km d'un village, Boukari pousse la moto jusque là, où un véritable mécano change la chambre et retend les freins (ce qui n'est pas du luxe) et nous pouvons repartir pour Djenne juste avant la nuit. En effet, conduire dans le noir sur une route défoncée, je ne le sentais pas du tout....
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