Direction le petit train pour l’excursion dans la vallée des Ingenios. Antique tchutchu à vapeur avec 2 wagons en bois: dépaysement total! A l’aller 2 cubains jouent la musique, l’inévitable Hasta Siempre et d’autres, dont un tcha tcha tcha où j’assure les maracas. On serpente dans une plaine ou se succèdent champs de canne, bananeraies et hameaux avec quelques vaches et cultures de légumes. A mi-chemin ravitaillement en eau puis halte dans une hacienda. 1h plus tard on repart; même succession de paysages, avec en arrière plan la Sierra Escambray cernée de nuages d’encre. Pour repartir le mécano nous invite à monter dans la loco: chaleur étouffante, cadrans aux aiguilles tremblantes et robinets de régulation à tout va. Un instant je suis le chauffeur, avec forces tchou tchou et ding dong.
On fait la connaissance de David: il voyage roots. C’est à dire stop, hébergement en illégal et bouffe dans les tripots. Un autre trip, mais infiniment moins cher que le notre. Il est très sympa. Arrêt au terminus dans une hacienda: pendant que les autres voyageurs se restaurent, on se repose à l’ombre d’un manguier. Un paysan nous invite à cueillir des noix de coco, initiation a leur décapitation à la machette et dégustation du jus et de la chair.
Plus tard il nous fera voir le moulin à café local….. indescriptible, faut voir la photo.
On repart direction notre point de départ. Voyage retour idem à l’aller. On arrive à Trinidad suants et hilares.
Pour le repas on avait demandé des gambas, on a des crevettes…. Avec soupe de lentilles et l’inévitable salade mixte de fruit!Deux jeunes françaises sont arrivées, l’une travail à Air France (elle paie 10 a 30% du billet + 4 gratos pour qui elle veut, ça c’est pas un CE de pédé!) et elle nous explique la technique du surbooking (si on se trouve en liste d’attente et qu’on ne part pas, AF rembourse 600 euros, ça va nous motiver à nous enregistrer au dernier moment!!!)
On patiente jusqu’à 15h, heure d’enregistrement des bagages, en musardant une dernière fois dans Trinidad. Avant de quitter la ville on va dire au revoir à Betty. On lui promet d’écrire au GDR car elle n’est plus dans l’édition 2009. Il est vrai qu’elle mérite d’y rester perpétuellement tant elle est gentille et serviable.
Enregistrement des bagages.
Les guichetiers délirent sur les gros nibards d’une teutonne puis sur un cubain qui quitte une touriste en bombant le torse et roulant des épaules tandis que la vioque verse une larme. Pas besoin de comprendre l’espagnol pour savoir ce que disent les employés Viazul: leurs mimiques suffisent!
Un camion de transport local se poste sur le parking: en 30sec il est pris d’assaut par une foule où chacun tente de se placer au mieux (assis contre les ridelles) et tant pis pour les derniers, ils seront debout, accrochés aux barres.
Notre bus est enfin sur le départ. C’est parti pour 3h de route. Aucune direction routière aux intersections; les touristes louant des voitures ont intérêt à avoir une bonne carte routière! Sans compter les stations d’essence très peu nombreuses.
Voyage sans âme le long de la mer, avec élevages de langoustes et plages rocailleuses, puis dans la basse montagne.
On fait la connaissance de David: il voyage roots. C’est à dire stop, hébergement en illégal et bouffe dans les tripots. Un autre trip, mais infiniment moins cher que le notre. Il est très sympa. Arrêt au terminus dans une hacienda: pendant que les autres voyageurs se restaurent, on se repose à l’ombre d’un manguier. Un paysan nous invite à cueillir des noix de coco, initiation a leur décapitation à la machette et dégustation du jus et de la chair.
Plus tard il nous fera voir le moulin à café local….. indescriptible, faut voir la photo.
On repart direction notre point de départ. Voyage retour idem à l’aller. On arrive à Trinidad suants et hilares.
Pour le repas on avait demandé des gambas, on a des crevettes…. Avec soupe de lentilles et l’inévitable salade mixte de fruit!Deux jeunes françaises sont arrivées, l’une travail à Air France (elle paie 10 a 30% du billet + 4 gratos pour qui elle veut, ça c’est pas un CE de pédé!) et elle nous explique la technique du surbooking (si on se trouve en liste d’attente et qu’on ne part pas, AF rembourse 600 euros, ça va nous motiver à nous enregistrer au dernier moment!!!)
On patiente jusqu’à 15h, heure d’enregistrement des bagages, en musardant une dernière fois dans Trinidad. Avant de quitter la ville on va dire au revoir à Betty. On lui promet d’écrire au GDR car elle n’est plus dans l’édition 2009. Il est vrai qu’elle mérite d’y rester perpétuellement tant elle est gentille et serviable.
Enregistrement des bagages.
Les guichetiers délirent sur les gros nibards d’une teutonne puis sur un cubain qui quitte une touriste en bombant le torse et roulant des épaules tandis que la vioque verse une larme. Pas besoin de comprendre l’espagnol pour savoir ce que disent les employés Viazul: leurs mimiques suffisent!
Un camion de transport local se poste sur le parking: en 30sec il est pris d’assaut par une foule où chacun tente de se placer au mieux (assis contre les ridelles) et tant pis pour les derniers, ils seront debout, accrochés aux barres.
Notre bus est enfin sur le départ. C’est parti pour 3h de route. Aucune direction routière aux intersections; les touristes louant des voitures ont intérêt à avoir une bonne carte routière! Sans compter les stations d’essence très peu nombreuses.
Voyage sans âme le long de la mer, avec élevages de langoustes et plages rocailleuses, puis dans la basse montagne.
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