Petit dej chez David – puisque son pote qui nous loge ne fais pas encore la restauration.
Dej copieux (pain, miel, beurre, fruits, jus de fruit, thé, chocolat, café) pour 6 cuc
On partage la table avec deux sexagénaires nicois. Ils ont tout vu, tout visité, et on ne leur la fait pas. Au Vietnam, le niakwé qui leur servait de guide-chauffeur-interprète a été vite remplacé par un plus docile. Ah mais! Et ici ils ont pas l’intention de servir de vache à lait; donc ils commencent par bourrer leurs poches de pain. C’est toujours ça de pris.
Avec David on discute comment aller à Trinidad: bus Viazul (mais il faut réserver) ou taxi collectif (il va voir ce qu’il peut faire, dans tous les cas c’est 6 cuc de commission).
Sa tante lave le linge: 0,5 cuc par vêtement. Et hop, y’ a pas de petit benef.
Il est curieux David. Le premier jour il nous explique qu’avec 1 cuc tu vas ou tu veux en taxi. 1h après il affirme que notre trajet hotel-sa casa valait 4 cucs (on a payé 7), et aujourd’hui il demande 6 cuc pour aller réserver notre billet à la station de bus. Va comprendre!
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-qrTA3pZq-BfP3a5Jj4_A28O_tzzwLtiKu4Aey0RQ2p7vcGvgfu8YTNrWhPJDJk2cAVWvJ8rV4LWcLX_nfSzmwU2waGjd8WgqsPDEYtpopkisRQnqzYkyYvqC14TYtoXo0NeYs64_JXc/s1600/02+La+Havane+05+Musee+Art++DSC04864-763973.JPG)
Si tu veux faire la grasse matinée à Cuba, mieux vaut être sourd! Dès 7h c’est branle bas de combat.
Retour vers le centre ville, et on va acheter une bouteille d’eau dans une échoppe locale. Pas de problème, ici on paie en pesos, mais on en a pour le prix: la bouteille est rebouchée, son contenu est opaque avec moultes particules en suspension. Direction poubelle illico.
Le comique est que la tenancière a rendu la monnaie en pièces… a l’effigie de qui? Du Che! La même et pareille qu’on m’a fourguée la veille au tarif d’un napoléon. Morts de rire – jaune.
On avise une épicerie à touriste, là on paie en cuc, mais le produit est conforme à ce qu’on attend.
Ravitaillement en clopes cubaines (Hollywood rouge)+eau+coca diet (le coca cubain!) le tout pour 2 cuc. Rien a voir avec les tariffs du centre ville.
Le coca diet: c’est de l’eau gazeuse avec un arriere goût de réglisse
Les clopes: ca va, pas trop hard!
La Havane: c’est musique a 100 db qui sort par chaque fenêtre, voiture qui passe et même vélo taxi! Jour et tard dans la nuit. Faut s’y faire.
Quelques chiens faméliques, aucun chat.
On (Georges) m’avait dit qu’il n’y avait pas de gros à Cuba. Il avait pas du mettre ses lunettes!
Les rues sont plus ou moins défoncées, selon les quartiers, mais cleans, il y a autant d’agents de propreté que de flics. C’est dire.
Ce soir on va a notre cantine chinoise, et c’est Miguel qui est au service. Meme chose qu’avec Consuela hier, tu commandes ce que tu veux, il te sers ce qu’il y a. C’est pas plus compliqué que ça.
Donc ce soir c’est pizzas, arrosée de bière. Crista ou Bucaneros demande Miguel; comme je ne sais sur quel critère baser mon choix, il m’aide en m’expliquant gestuellement la différence entre les deux: Cristal c’est – signe du plat de la main balayant horizontalement; tandis que Bucaneros c’est – poing qui se ferme et bíceps qui se contracte en pliant l’avant bras.
D’accord, je vois, ça sera Bucaneros et forza calute! Mais d’abord cuba libre sous le testament politique de Sun Yat Sen, avec Fidel et Raul dans le dos. Ca c’est de la fibre révolutionnaire!
Au retour pause clope sur le balcon de la casa. En face, cette fois c’est le petit fils du cracheur de poulpe qui assure le spectacle. Ce soir c’est desquammage à tous les étages: cuir chevelu, visage, poitrine, cojones, jambes, et on remonte et ainsi de suite ad libitum. Fascinant.
Dej copieux (pain, miel, beurre, fruits, jus de fruit, thé, chocolat, café) pour 6 cuc
On partage la table avec deux sexagénaires nicois. Ils ont tout vu, tout visité, et on ne leur la fait pas. Au Vietnam, le niakwé qui leur servait de guide-chauffeur-interprète a été vite remplacé par un plus docile. Ah mais! Et ici ils ont pas l’intention de servir de vache à lait; donc ils commencent par bourrer leurs poches de pain. C’est toujours ça de pris.
Avec David on discute comment aller à Trinidad: bus Viazul (mais il faut réserver) ou taxi collectif (il va voir ce qu’il peut faire, dans tous les cas c’est 6 cuc de commission).
Sa tante lave le linge: 0,5 cuc par vêtement. Et hop, y’ a pas de petit benef.
Il est curieux David. Le premier jour il nous explique qu’avec 1 cuc tu vas ou tu veux en taxi. 1h après il affirme que notre trajet hotel-sa casa valait 4 cucs (on a payé 7), et aujourd’hui il demande 6 cuc pour aller réserver notre billet à la station de bus. Va comprendre!
Si tu veux faire la grasse matinée à Cuba, mieux vaut être sourd! Dès 7h c’est branle bas de combat.
Retour vers le centre ville, et on va acheter une bouteille d’eau dans une échoppe locale. Pas de problème, ici on paie en pesos, mais on en a pour le prix: la bouteille est rebouchée, son contenu est opaque avec moultes particules en suspension. Direction poubelle illico.
Le comique est que la tenancière a rendu la monnaie en pièces… a l’effigie de qui? Du Che! La même et pareille qu’on m’a fourguée la veille au tarif d’un napoléon. Morts de rire – jaune.
On avise une épicerie à touriste, là on paie en cuc, mais le produit est conforme à ce qu’on attend.
Ravitaillement en clopes cubaines (Hollywood rouge)+eau+coca diet (le coca cubain!) le tout pour 2 cuc. Rien a voir avec les tariffs du centre ville.
Le coca diet: c’est de l’eau gazeuse avec un arriere goût de réglisse
Les clopes: ca va, pas trop hard!
La Havane: c’est musique a 100 db qui sort par chaque fenêtre, voiture qui passe et même vélo taxi! Jour et tard dans la nuit. Faut s’y faire.
Quelques chiens faméliques, aucun chat.
On (Georges) m’avait dit qu’il n’y avait pas de gros à Cuba. Il avait pas du mettre ses lunettes!
Les rues sont plus ou moins défoncées, selon les quartiers, mais cleans, il y a autant d’agents de propreté que de flics. C’est dire.
Ce soir on va a notre cantine chinoise, et c’est Miguel qui est au service. Meme chose qu’avec Consuela hier, tu commandes ce que tu veux, il te sers ce qu’il y a. C’est pas plus compliqué que ça.
Donc ce soir c’est pizzas, arrosée de bière. Crista ou Bucaneros demande Miguel; comme je ne sais sur quel critère baser mon choix, il m’aide en m’expliquant gestuellement la différence entre les deux: Cristal c’est – signe du plat de la main balayant horizontalement; tandis que Bucaneros c’est – poing qui se ferme et bíceps qui se contracte en pliant l’avant bras.
D’accord, je vois, ça sera Bucaneros et forza calute! Mais d’abord cuba libre sous le testament politique de Sun Yat Sen, avec Fidel et Raul dans le dos. Ca c’est de la fibre révolutionnaire!
Au retour pause clope sur le balcon de la casa. En face, cette fois c’est le petit fils du cracheur de poulpe qui assure le spectacle. Ce soir c’est desquammage à tous les étages: cuir chevelu, visage, poitrine, cojones, jambes, et on remonte et ainsi de suite ad libitum. Fascinant.
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