mercredi 28 janvier 2009

Cuba: La Havane (4e jour)

Manifestement David a tout organisé: réservation d’une casa particulare chez un pote à lui, réservation du bus pour Trinidad, taxi à notre porte pour aller à la station de bus et petit dej avant de partir. Sauf que tout ça c’est pour 6h du mat! Avec départ du bus prévu pour 8h, suivi de 7h de route.
Ca va être dur demain matin.
On va voir la fabrique de cigares: et hop, fermée jusqu’au 21/01 pour cause de vacances. On va pas râler contre les vacances des travailleurs! Mais quand même….
On va donc retirer du fric à l’automate.
Introduction de la carte, pianotages divers et le verdict tombe: au change 1 cuc =1 dollar US et il y a 11% de taxes. Concrètement, on retire 2 fois 500 euros, ca fait donc 2*600 cucs/$ plus 134$ de taxes! Et vlan dans le porte-monnaie des capitalistes que nous sommes. Putain de choc. On remonte la rue Obispo en maugréant contre cet impot, qui bien que révolutionnaire, n’en reste pas moins une arnaque. Tout à mes pensées proprement anti-socialistes, je me fais accoster par un cubain avenant qui est proprement stupéfié que je sois français tant j’ai le faciès d’un cubain. Bon, puisque je suis touriste, il a un truc à me proposer: un festival de musique, à 2 pas d’ici, et gratuit si y on y va dans les 30’car après c’est 10 cuc l’entrée. Oh que je la connais celle là! La même qu’à Bangkok et les pierres précieuses, là c’est la variante latino avec cigares à la clef, cigares faits avec des feuilles de bananes et vendus comme des cohimba pur race. Gracias, je suis touriste, pas paloma, enfin pas complètement.
On flâne, sans but, parmi les rues déjà arpentées 10 fois. Un jour de trop à la Havane.
On croise divers autochtones grimés en époque coloniale, tous à 1 cuc la photo. Il y a même un fier et ombrageux Commandante le poitrail couvert de médailles (comandante de loco, comme le qualifie ma voisine de banc, ou l’on se repose, et qui déclenche illico notre hilarité).
Mardi 13
Lever à 5h pour être parés pour le petit dej à 6h.
Pas de taxi… David se propose de nous emmener à la gare routière. Sa voiture est une épave, y’a plus de plancher, on pose les pieds sur le chassis, plus de garniture, les portières tiennent avec du fil de fer. Mais bon, c’est l’aventure!


A la gare, enregistrement des places puis des bagages: durée 1h, et c’est parti pour 7h de voyage dans le bus, clim à donf, on se croirait sur la banquise.








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