C’est une maison ordinaire, il se révélera que le sommier est plus dur que le béton et le patio grand comme un timbre poste.
On négocie ferme: 20 cuc et pas un de plus. Il se rattrape sur les repas en nous fourgant une langouste pour ce soir et calamars farcis pour demain.
On attaque par le verre de l’amitié (cuba libre), et Jorge précise aussitôt qu’ensuite cela s’additionnera sur la note.
Le mystère du bateau de Jorge s’éclaircit: à 10 km de Santa Clara il y a un barrage , et pour une excursion sur la retenue d’eau il prend 35cuc par personne! Il nous prend pour Rotchild! Dictionnaire en main, on lui explique vite que ce prix n’est pas dans notre budget. Tant pis, on ratera l’excursion du siècle, selon les dires de Jorge.
Le bougre écluse le rhum verre sur verre. Moi j’y vais mollo, à 2,5 cuc le verre je serais ruiné avant d’être ivre!
Lorsque le repas arrive, on est bluffé: il y a de quoi nourrir un régiment. On fait honneur à la chef cuistot, on ne laisse même pas une miette.
Notre première langouste est succulente.
Petite promenade nocturne à la découverte de Santa Clara: la ville s’articule entre le square central et la place de la révolution. Sur le square un commando de cuccarachas nous fait battre en retraite. Sur la place de la révolution, on discute ferme de l’opportunité de commémorer les grands hommes par un culte dévot. Mon avis sur la question étant teinté de pragmatisme, il se télescope avec l’intransigeance de Sylvie. Quoi qu’il en soit la statue monumentale du CHE est là et bien là.
Zou, dodo. La nuit est douloureuse à dormir sur une planche.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire