Vamos a la playa Cayo Justa.
Une longue baie de sable blanc entre mangrove et océan. Un bout de paradis. Au large la barrière de corail brise la houle en écume blanche.
Sitôt arrivés, sitôt à l’eau !
Je nage, déterminé, jusqu’à cette fameuse barrière coralienne. Je ne sais pas si elle se souviendra de moi, mais en ce qui me concerne je me souviendrai d’elle longtemps…. A peine ma jambe a-t-elle effleuré les coraux que je suis entaillé sur toute la cuisse. Manifestement la bougresse a des défenses, car non seulement ça ne cicatrise pas mais en plus réaction allergique. Je reviens sur la terre ferme la jambe sanguinolente et les plaies tuméfiées.
2h après, tout rentre enfin dans l’ordre, ma jambe a un aspect normal, nonobstant les entailles.
A midi un petit casse-croûte sous la paillote.
Un couple de péniblos (comme par hasard français) tape le scandale car on a omis de leur inclure le lunch dans le forfait. Ils veulent en découdre sur le champ, alerter la police, le ministère, Fidel s’il le faut, mais nom de dieu ils veulent leur cuisse de poulet avec sa bolée de riz. Ah mais.
Palabres à n’en plus finir.
Finalement, de guerre lasse, le taulier leur file leur assiette, et basta.
La meuf en peut plus de parader en claironnant « et bien on l’a eu notre lunch »
Tout ce cirque pour 3 cuc….
M’en fout, pendant que les deux ploucs se gâchaient le plaisir, je me suis enfilé des mojitos.
Le barman s’enquérant s’il fallait « mas ron », j’opine et hop une lampée de rhum en plus !
Pendant que je sieste au soleil, un cubanito de mes deux vient demander à Sylvie si elle veut fumer son puro (Sylvie prétend qu’il a dit UN et non pas MI).
Je vais lui faire fumer le mien, ça va le calmer !
Retour au village ; vu les prévisions météo peu réjouissantes pour les jours à venir, on se réserve vite fait une excursion à Cayo Levisa pour demain.
En se garant, un cubain arrache l’aile d’un taxi en stationnement.
Tôle froissée, rien de plus.
Mais l’événement est abondamment commenté par les villageois attroupés pour l’occasion, chacun y allant de sa version, avec force gestes, pour expliquer ce qui s’est passé et ce qu’il aurait fallu faire pour l’éviter ; chacun ayant SA version de l’affaire.
On file sur la colline derrière notre casa s’attabler au bar et boire un mojito en regardant le soleil se coucher sur les mogotes.
Une belle journée bien remplie et nous sommes couleur langouste sur tout le corps.
Une longue baie de sable blanc entre mangrove et océan. Un bout de paradis. Au large la barrière de corail brise la houle en écume blanche.
Sitôt arrivés, sitôt à l’eau !
Je nage, déterminé, jusqu’à cette fameuse barrière coralienne. Je ne sais pas si elle se souviendra de moi, mais en ce qui me concerne je me souviendrai d’elle longtemps…. A peine ma jambe a-t-elle effleuré les coraux que je suis entaillé sur toute la cuisse. Manifestement la bougresse a des défenses, car non seulement ça ne cicatrise pas mais en plus réaction allergique. Je reviens sur la terre ferme la jambe sanguinolente et les plaies tuméfiées.
2h après, tout rentre enfin dans l’ordre, ma jambe a un aspect normal, nonobstant les entailles.
A midi un petit casse-croûte sous la paillote.
Un couple de péniblos (comme par hasard français) tape le scandale car on a omis de leur inclure le lunch dans le forfait. Ils veulent en découdre sur le champ, alerter la police, le ministère, Fidel s’il le faut, mais nom de dieu ils veulent leur cuisse de poulet avec sa bolée de riz. Ah mais.
Palabres à n’en plus finir.
Finalement, de guerre lasse, le taulier leur file leur assiette, et basta.
La meuf en peut plus de parader en claironnant « et bien on l’a eu notre lunch »
Tout ce cirque pour 3 cuc….
M’en fout, pendant que les deux ploucs se gâchaient le plaisir, je me suis enfilé des mojitos.
Le barman s’enquérant s’il fallait « mas ron », j’opine et hop une lampée de rhum en plus !
Pendant que je sieste au soleil, un cubanito de mes deux vient demander à Sylvie si elle veut fumer son puro (Sylvie prétend qu’il a dit UN et non pas MI).
Je vais lui faire fumer le mien, ça va le calmer !
Retour au village ; vu les prévisions météo peu réjouissantes pour les jours à venir, on se réserve vite fait une excursion à Cayo Levisa pour demain.
En se garant, un cubain arrache l’aile d’un taxi en stationnement.
Tôle froissée, rien de plus.
Mais l’événement est abondamment commenté par les villageois attroupés pour l’occasion, chacun y allant de sa version, avec force gestes, pour expliquer ce qui s’est passé et ce qu’il aurait fallu faire pour l’éviter ; chacun ayant SA version de l’affaire.
On file sur la colline derrière notre casa s’attabler au bar et boire un mojito en regardant le soleil se coucher sur les mogotes.
Une belle journée bien remplie et nous sommes couleur langouste sur tout le corps.
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