lundi 26 janvier 2009

Cuba: Trinidad (7e jour)

Découverte de Trinidad: les rues sont pavées à la manière du moyen-age. On se tord les pieds a chaque foulee.
Etalages de vêtements en coton et les bimbeloteries de rigueur.
En allant à la gare pour réserver le train de demain, on tombe sur une fête foraine. Manèges antediluviens faits de bric et de broc. A noter que les sécurités sont plus modernes que les manèges eux mêmes.
Une jeune fille se fait tatouer à la cubaine: un pochoir, un pistolet de carrossier, et en 2 pschitts c’est fait.
La gare est un petit cottage bleu et blanc totalement incongru dans le no man’s land environnant.
En définitive il n’y a pas besoin de réserver.
On s’en retourne arpenter Trinidad, et, avisant une ruine en hauteur, on entreprend l’escalade de la colline. Vue panoramique sur la ville et ses environs: la mer devant, une barriere montagneuse cernée de gros nuages noirs derrière. D’ailleurs ceux-ci dévalent vers la ville et vite fait bien fait une ondée rafraichit l’atmosphère.
Passage chez Betty: elle est toujours aussi active, rigolote et tellement gentille. Avec son mari, ils nous donnent des adresses pour le périple à venir et quelques conseils: notamment que Camaguey est pas génial. En revanche à Santa Clara leur ami qui va nous héberger a un bateau et organise des excursions (la y’a un blème, Santa Clara est à 100km de la mer… enfin on verra sur place).
Je lui montre les 10 cigarillos que j’ai achetés, il rigole car d’après lui on s’est fait arnaquer. Pour remédier, il m’offre 2 véritables barreaux de chaise authentiquement faits main. J’ai hâte de les déguster! Je vois ça d’ici: la plage, un mojito et le cigare de commandante… rien que d’y penser c’est déjà le bonheur.
On se quitte avec la photo de rigueur qu’on leur enverra à notre retour en France.
Pensées du jour: la révolution est une enfant fragile, elle nécessite d’être bien gardée (ceci pour expliquer les flics à chaque coin de rue)
Le Comité Populaire , alias Sylvie, a décidé que c’est chacun son tour de porter le sac à dos. Je rétorque que je vais inculquer quelques príncipes de base au Comité, à savoir que hombre es hombre… Parait que c’est typiquement contre-révolutionnaire cette manière de voir les choses.
Au menu de ce soir, porc avec riz et purée, l’inévitable salade mélangée et soupe de vermicelles au curry.




































































































































































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