mercredi 28 janvier 2009

Cuba: La Havane (1er jour)

Arrivée La Havane: on sympathise avec 1 couple d’israeliens et on va en taxi à nos points de chute respectifs (à 4 ça fait 2 fois moins cher pour le transport, d‘autant que c’est 30 euros)


Première nuit à l'hôtel au Vedado: c'est la solution de facilité 

retenue pour ce premier contact avec le sol cubain où on ne parle 

pas la langue et que l'on découvre en pleine nuit....





























Le matin: direction centre ville à la recherche d’une pension. On trouve, non sans mal, pour se faire dire de revenir demain, mais que si c’est complet, il y aura une solution de repli.
Petite parano locale: dans la rue on est interpellés par une patrouille de flics qui nous mettent en garde contre les vols à l’arrache ; et à la pension David, le proprio de la casa particulare (pension pour touriste) nous rappelle avec insistance qu’il ne faut pas se balader avec appareil photo à la main (mais en bandouillière) la nuit, ni avec banane ventrale, ni sac à dos ou à main
Nous sommes prévenus.
2e misssion: trouver l’office de tourisme et acheter une carte de la Havane. Chose faite après quelques tours et detours. Carte en poche on repart…. Et 1h après on a perdu la carte.
2 CUC (la monnaie convertible pour les touristes, 24 fois plus chère que la monnaie pour les cubains; en gros 1 cuc = 1 euro) dans le cul.







Promenade sur le malecón (le front de mer) à la recherche des drapeaux faisant face à l’ambassade américaine. 3h à tourner en rond, merci les explications vaseuses du Guide du Routard (GDR désormais)
















































































Finalement on prend un taxi pamplemousse (rapport à sa forme et sa couleur) et après marchandage il nous y amène.
Le délire ! face au grand batiment US, cerné par des flics cubains en faction, 50 drapeaux noirs frappés de l’étoile de la révolution flottent au vent et masquent la vue des ricains. Et pinga les impérialistes ¡ (pinga, c’est la traduction cubaine de ” va te faire enculer”)
Et les drapeaux surplombent les slogans de la mort “la patria o la muerte” et “vinceremos”


















Apres ce 1/4h de rigolade, on va sur la Place de la Revolucion. 1h de marche à pied (super maison style colonial éparpillées dans le quartier.)









































Une gigantesque esplanade avec statue colossal de Jose Marti faisant face à une figuration du visage du CHE sur une façade d’immeuble. Du réalisme socialiste pur jus.


















Fatigue +++ ; taxi pamplemousse pour rentrer. Mon sens du marchandage étant inversement proportionnel à la fatigue, on paie plein pot (4 cuc) mais on rentre sans fatigue.
Arrivés à l’hotel; piscine (frisquette) et farniente.
Le soir on se dégotte (merci le GDR) une paladares (restau privé)
En y allant on découvre que la Havane est decoupée en blocs et les rues nommées comme suit:
A-Z pour les longitudes
1-xxxx pour les latitudes
Nous on va a L19
Touché!
Au menu mojito (le premier), coca cola (du vrai) et saute de poc/filet d’espadon, riz, le tout arrosé de bière, et pour 40 cuc! Hou la la







Retour rapide car les soirs sont frisquets. La prochaine fois on prendra une petite laine.




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