mercredi 21 janvier 2009

Cuba: Santiago (15e jour)

A l’arrivée, Ondina nous attend avec son fils. Bonne nouvelle, elle parle parfaitement anglais. Pour aujourd’hui on sera chez une amie, mais dès demain on va chez elle.
Dans la casa on assiste à la fabrication du flanc au caramel, méthode bain marie. Echanges de recette dans un sabir franco-italo-espingouin.









































Découverte de Santiago : de très belles demeures coloniales, des vieilles maisons en bois (dont la plus ancienne de Cuba datant de 1516. La ville dévale à flanc de montagne jusqu’à la mer, où plus exactement jusqu’au port.
On est décidés à aller au Castillo del Mauro, une forteresse gardant l’entrée de la baie, édifiée pour empêcher les pirates de venir dévaster Santiago au temps des flibustiers.
Le seul hic est qu’elle est à 7km











































































































On cherche vainement un taxi pamplemousse et en définitive on se rabat sur un taxi clandestin.
Négociation ferme du prix (tu fais mine de partir, le cubain te rappelle et baisse le tarif). On est d’accord sur 15 cuc ; pour cela il nous amène, et revient nous chercher à l’heure de notre choix.
La voiture est plus que vétuste, mais elle a la particularité d’être équipée anti-pollution !. Le système est ingénieux : les gaz d’échappement refluent dans l’habitacle, comme ça aucun rejet extérieur !
Visite du fort : on est pris en main par une guide qui nous déblatère son boniment sur l’histoire du fort, mais bien sûr en Espagnol. Et n’oubliez pas le guide à la sortie (1 cuc).

































Au pied de la citadelle, un chemin serpente dans la forêt et débouche sur un embarcadère. De là un ferry-boat nous transfère à Cayo Granma : une petite île pittoresque avec d’antiques cabanes de pêcheurs. Pendant la traversée un cubain engage la converse en anglais. Il prévient d’entrée : je ne demande rien, je veux juste parler pour perfectionner mon anglais.
Une fois sur l’île il ne nous lâche pas et entame une excursion guidée dans le village : église, coiffeur (photo), restau pas cher (il insiste sur le « pas cher »), sa maison (photo avec sa femme), le restau pas cher, sa barque perso, le restau pas cher,…. OK, on a compris, il ne veut rien, mais en fait il est rabatteur pour le restau en question.
NADA RESTAURACION, ça je sais dire, et tellement bien qu’il nous souhaite bonne fin de voyage et rentre à sa casa.
Retour au ferry : je tente de payer en pesos cubains, mais le guichetier me beugle un « ola compañero, 1 convertible » Ca aussi je comprend, c’est 1 cuc pour le touriste.
Escalade de la montagne par un sentier de chèvre, on débarque au point de RDV avec le chauffeur pile poile à 16h01. Il est là. Si on doit reconnaître une qualité aux cubains, c’est d’être fiables quant à la parole donnée.















































































Il nous dépose à la casa, où on découvre un couple de québécois attendant un ami. Echange de civilités.
On apprend qu’en ce moment à La Havane il fait 9°. Certes ici le temps est maussade, mais il fait quand même 24°. Espérons que le soleil va revenir pour les 2 prochaines semaines !
En soirée on part à la recherche d’un cabaret ; il est à pétaouchnok et les rues de Santiago ayant depuis belle lurette perdu leurs plaques signalétiques, la localisation de l’estancot est ardue. Néanmoins on trouve, mais ce soir c’est fermé.
On se rabat sur une taverne produisant des groupes de musique cubaine.
Patio sympa, le groupe joue sans conviction les standards et le mojito coule verre après verre.

Un bellâtre, tout sourire ultra bright en avant, invite Sylvie à danser. Il se meut comme une otarie et lui écrase les pieds tout en lui labourant les jambes à coup de genoux. Après cette salsa massacrée il vient me demander pourquoi je ne danse pas, moi qui suis taillé pour faire partie du Ballet National Cubain…. En plus il se fout de ma gueule ce con !






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