La réservation téléphonique de Sylvie a été nickel, la proprio de la casa est bien là avec sa pancarte « Sylvia ».
Le temps de récupérer les sacs (et ça c’est pas une mince affaire) et on suit notre logeuse à sa casa.
Une superbe maison coloniale, salon magnifique, patio sympathique et chambre nickel.
Comme elle s’enquiert de comment on a eu son adresses, on lui explique que c’est grâce au listing JDSDF disponible sur internet.
Sa mère jette un œil pour voir qui est répertorié, manifestement le choix lui convient, elle n’est pas mélangée avec n’importe qui !
Accueil chaleureux.
Une fois les palabres concernant les prix terminés, on part à la découverte de Baracoa.
Petite cité de bord de mer, foyer de la culture Tainos (exterminés par les conquistadores). D’ailleurs une statue d’un de leur célèbre cacique ayant mené (en vain) une révolte contre la colonisation en témoigne sur la place.
La ville s’articule autour de l’obligé malecon où l’océan vient frapper le quai en gerbes d’écumes. Pour échapper aux embruns, Sylvie se casse la margoulette et s’émazèle le genou (en patois stéphanois la définition de ces mots est « trébucher » et « égratigner »).
Le temps est à l’orage.
Il fait tout de même 25°, mais les cubains portent un pull et disent « es muy frio ».L’agence Cubatur est fermée, ça ne nous simplifie pas la vie pour s’inscrire à l’excursion du parc Humboldt et pour acheter le billet de retour à Santiago. On verra demain, paraît que c’est ouvert le matin.
Pour l’heure, bucanero et cigare sous le patio tandis qu’une ondée mouille le jardinet.
Repas délicieux à base de poisson, une spécialité du coin au dire de la cuisinière.
En soirée on va salser dans une taverne. La première difficulté est d’entrer, tant c’est archi-bondé. La deuxième est de supporter l’humour du tenancier qui se transforme en Mr Loyal entre chaque morceau. Il tient alors le crachoir sans fin en interpellant chaque présent pour lui demander sa nationalité. Chaque réponse l’amène à ponctuer par une répartie qu’il pense être drôle. Voilà ce que ça donne :
che pais ? Francia
ha ha ! Francia, Jean Reno ! es noce Jean Reno es aqui !
che pais ? Swizerland
ha ha ! gutten tag her señor!
Che pais?grbllllllllllll
Ha ha ! Alaska ! muy frio Alaska !
Puis il se tourne vers un autochtone et fait la demande et la réponse : che pais ? Guantanamo ! ha ha ha !
Et à chaque question posée il entraîne tout le monde à applaudir le Jean Reno ou le pingouin de service.
Ambiance comice agricole sous l’œil désolé de l’orchestre contraint d’attendre la fin du cabotinage pour pouvoir placer 5’ de musique avant que le guugus reparte dans ses interpellations drolatiques.
Le summum est atteint lorsqu’il vire les musicos et les remplace par 4 gourdasses et un couillon de touristes qui vont s’escrimer aux maracas et aux percussions pour un guantanamera que le thénardier juge d’anthologie tant il met d’entrain à faire applaudir.
Dans toute cette cacophonie je me suis au moins rincé le gosier au mojito et esquissé (prouesse) quelques pas de salsa.
Le temps de récupérer les sacs (et ça c’est pas une mince affaire) et on suit notre logeuse à sa casa.
Une superbe maison coloniale, salon magnifique, patio sympathique et chambre nickel.
Comme elle s’enquiert de comment on a eu son adresses, on lui explique que c’est grâce au listing JDSDF disponible sur internet.
Sa mère jette un œil pour voir qui est répertorié, manifestement le choix lui convient, elle n’est pas mélangée avec n’importe qui !
Accueil chaleureux.
Petite cité de bord de mer, foyer de la culture Tainos (exterminés par les conquistadores). D’ailleurs une statue d’un de leur célèbre cacique ayant mené (en vain) une révolte contre la colonisation en témoigne sur la place.
La ville s’articule autour de l’obligé malecon où l’océan vient frapper le quai en gerbes d’écumes. Pour échapper aux embruns, Sylvie se casse la margoulette et s’émazèle le genou (en patois stéphanois la définition de ces mots est « trébucher » et « égratigner »).
Le temps est à l’orage.
Il fait tout de même 25°, mais les cubains portent un pull et disent « es muy frio ».L’agence Cubatur est fermée, ça ne nous simplifie pas la vie pour s’inscrire à l’excursion du parc Humboldt et pour acheter le billet de retour à Santiago. On verra demain, paraît que c’est ouvert le matin.
Pour l’heure, bucanero et cigare sous le patio tandis qu’une ondée mouille le jardinet.
Repas délicieux à base de poisson, une spécialité du coin au dire de la cuisinière.
En soirée on va salser dans une taverne. La première difficulté est d’entrer, tant c’est archi-bondé. La deuxième est de supporter l’humour du tenancier qui se transforme en Mr Loyal entre chaque morceau. Il tient alors le crachoir sans fin en interpellant chaque présent pour lui demander sa nationalité. Chaque réponse l’amène à ponctuer par une répartie qu’il pense être drôle. Voilà ce que ça donne :
che pais ? Francia
ha ha ! Francia, Jean Reno ! es noce Jean Reno es aqui !
che pais ? Swizerland
ha ha ! gutten tag her señor!
Che pais?grbllllllllllll
Ha ha ! Alaska ! muy frio Alaska !
Puis il se tourne vers un autochtone et fait la demande et la réponse : che pais ? Guantanamo ! ha ha ha !
Et à chaque question posée il entraîne tout le monde à applaudir le Jean Reno ou le pingouin de service.
Ambiance comice agricole sous l’œil désolé de l’orchestre contraint d’attendre la fin du cabotinage pour pouvoir placer 5’ de musique avant que le guugus reparte dans ses interpellations drolatiques.
Le summum est atteint lorsqu’il vire les musicos et les remplace par 4 gourdasses et un couillon de touristes qui vont s’escrimer aux maracas et aux percussions pour un guantanamera que le thénardier juge d’anthologie tant il met d’entrain à faire applaudir.
Dans toute cette cacophonie je me suis au moins rincé le gosier au mojito et esquissé (prouesse) quelques pas de salsa.
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