on sort dans l’aéroport, et démmerde toi, rien n’est indiqué pour dire où on va et ce qu’on fait
on erre de guichet en guichet, cherchant où aller et quoi faire.....
finalement on capte une converse entre deux autochtones (s'exprimant en anglais.... par chance pour nous) disant "bon aller on emmène les français allant à Paris"
ni une ni deux, on les suit, on monte dans un minibus déja rempli de touristes français et hop, direction un hôtel où la compagnie nous paie une nuitée
on était au bon endroit à la bonne heure, on aurait été à un autre guichet, ou on serait arrivé 2 mn plus tard, hop nada chambre d’hôtel, on serait resté comme des ploucs dans l’aéroport pendant 11h ! des fois la chance souris aux innocents ! (l’avion avait 400 places minimum, rempli au 2/3 de français, in fine on est 10 dans le minibus.... 250 baisés à se faire chier sur les chaises de la zone de transit)
hôtel d’apparence classieuse avec foultitude de personnel glandant de droite et gauche
en fait une fois regardé de plus près, c’est du clinquant pour impressionner, mais les plâtres sont fendus, la tuyauterie est couverte de calcaire, les trous de chevilles dans les murs dessinent un gruyère, la moquette est élimée, mais ceci étant ça a une autre gueule que les guest house d’où on vient !
on se dit qu on va profiter des ces 10 h de répis pour visiter la ville
et hop nous voila parti dans les ruelles
côté front de mer, c'est immeubles futuristes et hôtels de luxe, on mitraille ( à la photo) à qui mieux mieux
côté de l'autre côté, c’est la medina
première curiosité: c'est un bled sans femmes (en tout cas visibles dans la rue)
deuxième curiosité: y a 3 sortes de mecs
première sorte: les emirs, arabes, soignés, en djellaba immaculée et torchon de cuisine sur la tête, ils vont et viennent, manifestement seulement occupés à dépenser leur fric et leur temps
deuxième sorte: les costards cravate, arabes, jeunes, gueules de traders , qui gèrent le fric des premiers
troisième sorte: les métèques, ramassis de pauvre ères venant de toute l’asie, le prolétariat qui génère le fric des premiers et permet aux seconds de se la jouer golden boys
putain de pays de richards exploitant la misère
et encore.... mon petit doigt me dit que c'est pas le pire en la matière !
après avoir exploré le front de mer, on a zoné dans la medina (en fait on s’est paumé) et sentiment de malaise plus fatigue du voyage, on se résoud à rentrer à l’hôtel
un petit repas sympa (buffet à volonté de spécialités arabes, délicieuses) suivi d’un dodo de 2 bonnes heures et retour à l’aéroport
on enquille un avion pour encore 7 heures de vol direction Roissy, il y fait 4 degrés soit 30 de moins qu’à Koh Chang,
il y règne Sarko le Terrible, avatar du prince de Bahrain et déjà le flippe me secoue les neurones
au secours ! je veux pas rentrer !
aller, hop, ca y est l’avion part......
voila, c'est fini pour cette fois
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