on engloutis en 3mn 30 l’assiette de riz-omelette-légumes en tout genre et on file rejoindre le camp des éléphants pour une ballade à dos de pachyderme cahin, caha, je te ballote par ci je te ballote par la, on a bien rigolé
après les éléphants, descente de la rivière en radeau de bambou
on va se la faire style Rivière sans retour (version glamour) ou Delivrance (version gore)?
pour l’heure on s’installe sur les radeaux, et lorsque c’est autour de Sylvie de s’avancer, crac, boum, pataplouf, les bambous craquent et Sylvie est coincée jusqu’à la taille
comme ça ça fait marrer, mais en live, tu rigoles pas du tout, ces saloperies de bambous quand ça casse ça fait échardes coupant comme le verre et puis tu t’enfonces, le bambou suit le mouvement, tu remontes les jambes, le bambou se resserre et entaille
les thais affolés découpent (non pas Sylvie mais le bambou) et la sortent de cette fâcheuse posture
plus de peur que de mal, quelques entailles superficielles et une bonne frousse
on change de radeau (en espérant qu’ils sont pas tous aussi pourris que le premier) et hop c’est parti pour la descente de la rivière jusqu’à la prochaine gare où on enchaîne sur un train des années 20, tchu tchu avec bancs en bois, bringuebalant et sifflant, les thais hilares de voir les touristes là au milieu
on finit en apothéose sur le VERITABLE pont de la rivière Kwai non sans avoir visité au préalable une grotte qui servit d’hopital durant la guerre et qui maintenant est occupée par..... devinez.... un bouddah !
après cette journée riche en péripéties, le soir c'est ron pich sans se faire prier
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