bon, alors on en était resté au départ pour Kanchanaburi et le pont de la rivière kwai
un petit oubli cependant.....
le jour ou nous faillimes devenir riches en exportant les pierres précieuses, et bien le soir même, vers les 22h (autant dire au bout de la nuit vu qu il fait nuit noire à 18h) on se fait accoster par un thai qui nous dit tout de go être docteur en économie aux usa et qu’il connaît bien les fluctuations monétaires, que si l’euro est fort ça va pas durer, que le dollar est out et le yen kaput..... on voit venir le placement d’avenir qui résiste au temps, celui qui met a l’abri du besoin, et avant même qu’il sorte son argumentaire choc, Sylvie lui parle du coup du bijou pour les pigeons, et hop, bye, have a nice trip, évanoui, envolé le docteur.... on a encore raté l’enrichissement
revenons à notre périple
arrivée a Kanchanaburi en milieu d’aprème et sitôt sortis du bus on est cornaqués par une maousse thai format big mama qui tout en dégoisant son speech sur tuktuk low price (le tuktuk c’est le triporteur qui sert de taxi) conclue par l’argument qui tue: elle propose de nous emmener pile poile à la guest house recommandée dans le guide du routard. Oua très fort big mama , enfin surtout bon sens de l’observe elle adapte son discours en fonction des signes extérieurs de provenance du touriste.
on suit big mama qui nous asseoit derechef dans le triporteur sans moteur ! (ca y est j’ai trouve le point d’exclamation sur ce @%$@ de clavier)
c’est big mama qui pédale avec le gros bouddha occidental dans la poussette ! cliché colonialiste par excellence
et en plus ils se sont reparti les efforts: Sylvie est avec monsieur tuktuk, sec comme un clou, et moi avec miss gros jarret
4 km de vélo, big mama assure sur le pédalier et on arrive à la guest house......argghhhhhh c’est trop beau ! bungalow sur la rivière kwai àa l’ombre des arbres avec des immenses nénuphars sur l’eau et le soleil qui pile poile se couche dans une apothéose de rouges et jaunes avec un concert de croa croa des grenouilles...... big mama je t’embrasse partout, tu m’a amené au paradis !
le business c’est le business, la copine de big mama qui tient la guest house nous apporte moult docs sur les périples à faire dans le coin, feuille d‘inscription tendue prête à signer
vu que dans le guide du routard ils disent que ses excursions sont bien fichues, on dit ok et on est bon pour le départ à l’aube demain
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